Le concept et la définition de la beauté sont vastes. Cette définition varie selon les cultures et...
Histoire de l’art
Le sujet de cette entrée est la représentation, l’inclusion et l’interprétation du corps humain dans les œuvres d’art fondées sur des principes ou des croyances religieuses. Les recherches sur les représentations visuelles du corps humain sont des examens des significations et des rôles des différentes intersections de l’art et de la religion.
Human Body : Corps humains, religion et art
La question implicite de la dichotomie, réelle ou imaginaire, entre l’art sacré et l’art séculier est sous-entendue dans toute discussion sur le corps humain. Les dimensions artistiques et religieuses de la forme humaine mettent en lumière les valeurs culturelles et les attitudes sociétales à l’égard du genre, de l’art figuratif et de la relation entre l’humanité et la divinité. La question fondamentale est de savoir si l’art doit inclure la figure humaine pour être religieux.
Perceptions générales du corps humain, de l’art et de la religion
Le rôle et la signification du corps humain intègrent un large éventail de forces culturelles, y compris, mais sans s’y limiter, l’art et la religion. Des cultures et des époques différentes interprètent la signification et la valeur du corps humain de manière distincte. Les diverses interconnexions d’idées, en particulier les concepts liés à l’art et à la religion, reflètent plus que des applications esthétiques ou dévotionnelles. En tant que catégorie historique et culturelle, le corps humain subit de nombreuses transformations au fur et à mesure que les forces sociales, politiques et économiques dominantes évoluent. La race, le sexe et la classe sociale, ainsi que les valeurs religieuses et culturelles, ont été imprimés sur les représentations du corps humain et sanctionnés tout au long de l’histoire. Les représentations du corps humain dans l’art, qu’elles soient religieuses ou laïques, soulèvent des questions concernant les structures de pouvoir, l’idéologie et l’identité. Les représentations artistiques et les interprétations religieuses du corps humain le privilégient en tant que valeur symbolique et agent politique, en particulier pendant les périodes de protestation contre les normes sociétales et les définitions du genre en tant qu’identification sexuelle.
CORPS HUMAIN : CORPS HUMAINS, RELIGION ET ART
L’histoire plus large de l’évolution des attitudes à l’égard de la corporalité, ou de la dimension corporelle de l’existence humaine, soulève une question : L’art peut-il être identifié comme religieux s’il n’est pas figuratif, c’est-à-dire s’il omet la figure humaine ? Le corps humain est le principe organisateur central pour l’expression et la compréhension de la position de l’humanité au sein de la société et de l’univers. Traditionnellement, les représentations artistiques des proportions corporelles, des mouvements physiques et des gestes faciaux ou manuels étaient des signifiants visuels des mouvements internes de l’âme. Pour de nombreuses cultures, y compris l’Europe de la Renaissance, la représentation du corps humain était un moyen visuel de classer les connaissances sur le monde.
La représentation du corps humain
Elle établit des liens entre la théologie et les styles artistiques, y compris les représentations de l’ascétisme, du culte de la chasteté et de la famille. En règle générale, les représentations du corps humain sont fondées sur des interprétations théologiques et culturelles. Par exemple, dans les cultures religieuses comme l’Occident chrétien, où le corps humain est considéré comme honteux, déchu et devant être discipliné contre le péché, les représentations du corps humain ont mis l’accent sur la faiblesse physique par le biais de caricatures non naturelles mais symboliques de parties spécifiques du corps comme les bras, les mains et les torses. En revanche, les cultures religieuses dans lesquelles l’être humain était considéré comme le miroir du divin, comme la Grèce classique ou l’Inde hindoue, ont mis l’accent sur la beauté et l’équilibre de la forme humaine. Ces cultures interprétaient le corps humain comme le lieu et le signifiant des modes internes de vie et de pensée religieuse.
Des systèmes discrets de dénomination et de présentation d’objets identiques ont évolué naturellement au sein des cultures du monde. Le corps humain était un objet individuel qui possédait à la fois une identité singulière et une identité communautaire. La reconnaissance simultanée de l’universalité et de l’unicité du corps humain est imbriquée dans le tissu culturel de chaque œuvre d’art distincte. La reconnaissance implicite du corps humain, de la matrice culturelle et des valeurs religieuses a renforcé la mémoire collective de l’artiste et de l’observateur.
Les attitudes culturelles occidentales à l’égard du corps humain
Elles sont classées en trois catégories : classique, médiévale et moderne. Se référant aux concepts philosophiques et religieux de la forme humaine en tant qu’expression de la divinité, l’art classique met l’accent sur l’harmonie et l’ordre ainsi que sur un concept de beauté conditionné par la culture. L’art médiéval reflète la préoccupation du christianisme latin pour la finitude et la culpabilité, le corps humain devenant le symbole visuel de la corruption et de la décadence. Cet art tend à déformer ou à exagérer les représentations de la forme humaine. Les attitudes occidentales contemporaines sont extraordinairement variées et complexes, ce qui peut être autant le résultat du multiculturalisme et de la mondialisation que des progrès des techniques artistiques. Le corps humain est souvent représenté dans l’art moderne comme un agent actif de protestation politique et sociétale (en particulier contre les orthodoxies sociales et sexuelles) ou comme une victime du vieillissement et de la maladie. La métaphore optique de ces diverses identités est constituée par des présentations qui dépeignent la fragmentation corporelle et la perturbation religieuse, ou l’idéalisation physique et la conformité théologique.